Réminiscence (en grec ἀνάμνησις, anamnésis ; également traduit par ressouvenir)

"Je ne suis pas sûre d'avoir existé. Je ne suis pas sûre non plus de l'existence des étoiles et des fleurs que j'ai pu voir durant ma vie.
Mais je suis sûre de la peine ou de la joie que j'ai éprouvé en les contemplant." Soizic Michelot

Bio



1978 – Naissance à Dijon

Autour de 1984 – Premiers souvenirs d’enfance, prise de conscience de l’espace et du temps. Observe l’apparition et la disparition des nuages. Marquée par la chaleur et le nombre de grains de sable sur une plage.

1994… Neige et forêt dans le massif des Chartreux(Isère). Une cascade devient lieu de recueillement – observation du mouvement de l’eau. Balançoire aux pieds d’une vieille tour médiévale. Découverte de la musique de J.S.Bach, de Steve Reich et de quelques grands maîtres de peinture : Vermeer, Rothko... Observation des étoiles et des galaxies.

1996 – Maladie et sorte de renaissance. Études de lettres modernes à l’université de Dijon. Découverte de l’œuvre de L.F.Céline et de celle du cinéaste Chris Marker. Dans Sans Soleil il dira "après quelques tours du monde, seule la banalité m’intéresse encore".

1998-2001 Départ pour Paris. École de cinéma (IIIS). Découverte de l’œuvre de Tarkovski. Réalisation de trois courts métrage entre journal filmé et road movie.
Laisse, avec un ami, une K7 VHS avec un de ses films sur le palier de porte de Chris Marker.
Découverte du haïku, littérature japonaise minimaliste. Forme littéraire qui restera source d’inspiration jusqu’à aujourd’hui.

1er janvier 2003 – Chris Marker répond et encourage la démarche – Rencontre et correspondance, dont une partie sera envoyée au cinéaste d’animation russe Youri Norstein.

2005-2008 Attirée par la vie érémitique depuis l’enfance, par l’expérience de l’instant et de la répétition ; elle vit trois ans en retraite stricte dans un ermitage monastique. Solitude, méditation, plein et vide, temps et intemporalité, lointain et proche, "impossibilité de parler et impossibilité de se taire".

"Je ne rejette pas le monde, mais un sentiment récurrent et solitaire d’impermanence me pousse à chercher une voie autre…".

Année 2007 – dernière année de retrait - marquée par la perte. Une page se tourne. Acceptation du doute. Découverte des myosotis – petite fleur de couleur bleu qui poussent à sa fenêtre de retraite - symbole de la mémoire – ces fleurs seront cueillies et séchées comme un rituel – une obsession. Écriture de nombreux haïku ou textes courts. Collaboration artistique avec Alexandra Topalian et Jana Mazurova. Naissance des projets : A l’ombre des papillons, Lunaison et Le Nom des Etoiles. 
Printemps 2008 – parmi les perce-neiges / ma peine / se fraye un chemin. Deuxième renaissance. Joie de vivre en atome dans l’univers.
Octobre 2009, participation à l'exposition collective l'art du Haïku au musée des lettres et des écritures, galerie de Nesle, Paris 6ème. Textes et images.


2010 – reprise d’une activité cinématographique – en cours de réalisation.
Juin – Publication à La Part Commune de Haïku – petits chants de la pluie et du beau temps.
Novembre – exposition Le Nom des Etoiles – centre culturel de L’Hermine. Cette exposition est également programmée à Dijon en décembre 2010 puis à Paris – espace culturel Japonais Bertin Poirée – pour la rentrée 2012.










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